Il fallait bien répondre à l’odieuse provocation lancé par un renard des neiges oratorien bien connu de certain(e)s aîné(e)s de chez nous (je ne vise bien entendu personne).
Voici donc un compte-rendu de la croisée d’avant les vacances de derrières nos fagots à nous, c’est pas qu’on est nationaliste, c’est juste qu’au Luco on est plus beau, plus sympa et plus intelligent.
Tout d’abord, précisons que si nous ne sommes pas arrivés complètement à l’heure, ce n’est pas du tout parce que nous nous sommes perdues à l’arrêt de bus et que Cougar galérait comme un fou. Mais alors là, pas du tout. Nous avons seulement pris notre temps afin d’admirer un peu plus le quartier oratorien de Paris. Parce que nous sommes hyper open. Arrivés et à peu près réunis devant l’Oratoire, donc, nous sommes assaillis par nos fans nous demandant saluts et autographes que, dans notre suprême magnanimité, nous distribuons à tour de bras. Grizzli et moi-même sommes ensuite désignés volontaires pour faire les courses avec Capt’ain Tup’ dans le magasin le plus mal fourni de Paris, comme quoi, au Luco, on n’a peut-être pas la Seine mais on a des vrais magasins. Vous vous demandez pourquoi c’est des Luco qui sont désignés ? Vous pensez qu’on est des grosses victimes ? Détrompez vous : on est juste les plus nombreux, comme d’habitude, parce qu’on est les meilleurs. Direction : notre bien connu RER pour Boissy, oui, parce que nous, au Luco qu’on y est tous super beaux, super intelligents et super sympas, on ne se contente pas d’aller à la rencontre de Paris… on découvre de nouveaux horizons, « toujours plus loin, toujours plus froid », telle est notre devise ! Bref, arrivés à Boissy, petite surprise, nous n’allons pas au Temple mais… en forêt ! Et là, deuxième petite surprise… « on » nous apprend avec un grand sourire qu’ « on » va nous faire jouer au base-ball. Je vous laisse deviner de qui venait l’idée…
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Comme on n’est pas fou, au Luco, on a tout de suite mis en place une super stratégie… enfin, on… Indri et moi, quoi : ne pas perdre la balle des yeux et dès qu’elle arrive… la fuir ! Pour ce qui est du battage, Indri m’a lâchement abandonnée et j’ai dû défendre ma théorie seule contre tous (à savoir : une balle ratée est une balle de moins dans le nez).
Après ça, petit jeu du foulard avec 0 mort et peu de blessés (graves), terminé malheureusement assez rapidement pour certaines équipes (hum, au hasard la mienne). Précisons au passage que l’arrêt impromptu du jeu pour ladite équipe (bah oui, j’avoue c’était pas des équipes, c’était une) à permis à Indri de faire envoyer par son scribe un petit texto machiavélique, quelque chose ressemblant à « Hé, y’a le foulard de… dans le… de… » (nous en attendons toujours les répercussions…).
Ceci fait, retour vers de verts pâturages bien connus, situés entre le temple, l’école et le terrain de foot. Montage de tente en mode pro, type en 5 minutes c’est fait, pas comme certains qui galèrent ¼ d’heure pour monter une mini tente pour 2 personnes. La loose totale, pas comme au Luco, parce qu’au Luco, on a la claaaaaasse ! On est sélectionné, trié sur le volet, faut pas croire. Corvée de bois en mode toujours aussi pro (on est pro ou on l’est pas j’ai envie de dire) avec des éclats de rire canins qui ont dû terrifier les louveteaux qui passaient par là (mais ça c’est leur problème).
On passe ensuite à la période incandescente. Donc là, toujours aussi pro et stratégique, le Luco met encore une fois en place une super stratégie, imitée par les aînés ayant un minimum de bon sens : ne rien foutre et laisser les autres se démerder avec le feu. Sandwich comme on dit. Et puis c’était pas tout, mais fallait peut-être penser à se restaurer. Et ainsi fut fait.
Spéciale caçdédi à Isatis qui a, semble-t-il, été choqué par certaines de nos conversations, qu’il n’était par ailleurs, pas censé entendre (c’est pas bien d’écouter aux portes, même virtuelles) : tu as échappé au pire ! N’est-ce pas, Anoa, Indri… ?
Deuxième petite caçdédi : merci à ceux qui ont pu enchanter ce morne moment de machouillage et déglutissement intensif en faisant tomber sa boîte de conserve sortie du feu. Bonheur intense
Repus mais non point fatigués, nous nous dirigeâmes ensuite vers le temple, et là, ô surprise (oui, encore une, ce fut un w-e fort en émotion), que ne nous attendait-il pas ? Un film, ouais m’dame ! Et pas n’importe lequel, s’il vous plaît : Une vérité qui dérange.
Fort apprécié de façon générale (Anoa ne s’est pas endormie !), je pense parler de l’avis général en disant qu’il eût été plus apprécié si nous eussions pu être mieux installés… parce que c’est sympa d’être (mal) assis contre un mur pendant je ne sais combien d’heures en mode encastrés les uns dans les autres, mais c’est moins cool quand, des fourmis plein les jambes, une des personnes décide de bouger… Parce que du coup il y a les 15 personnes d’à côté qui bougent avec, et le temps de retrouver une position à peu près stable pour tout le monde, ça remue pendant ¼ d’heure… Mais bon, sympa quand même et un rien alarmant (la preuve, Anoa s’est même mise à prendre des douches et plus des bains, un grand bravo à elle) !
Arrivée triomphale de Passy et débat… constructif, je crois que le mot est juste, avec petite pique bien entre les deux yeux : Bonne Aventure a intérêt à connaître un peu mieux le projet de cet été… gloups.
Après ça, lavage de dents pour les quelques aînées ayant de l’hygiène (au hasard, le Luco) et pieutage, i.e. discussions… sympathiques pour le moins et cris de part et d’autre du campement. Silence mortel à l’arrivée des responsables, bah oui, faudrait pas les choquer quand même, (t’as vu, Tup, on pense à toi !) les épilations de moustaches ça va une fois, pas deux, pitié !
Nuit… agitée, mouvementée, en mode « si j’arrête de bouger, il me reste combien de minutes à vivre avant de mourir transformé en bloc de glace ? » Réveil… de même nature en mode « si je mets plus de trois secondes chrono à mettre mon fut, est-ce que mes jambes vont geler et tomber ? ». Bilan positif : aucun mort recensé. Petite blague : c’est pas censé être vert, l’herbe ? – Bah si, pourquoi ? – Parce que là, c’est tout blanc dehors… !
Là on se dit, un bon p’tit déj et c’est reparti comme en 40 ! Que nenni. Là, on nous dit : décrassage, foot ! Et l’Oratoire (salut à eux, depuis le temps que j’en parle), disons une partie (au hasard, heu… Isatis ?) décide machiavéliquement de reprendre à son compte notre stratégie de la veille. Sauf que, pas con le Luco, on sait bien que c’est essentiel, le matin, de faire du sport (si, si, on le sait, c’est stratégique quand on reste amorphes !) ! Foot donc. Par, approximativement, -15°C. Tout va bien. On gère. (« Attendez, y’a un truc dans ma chaussure… je crois que c’est mon orteil… il a dû tomber quand j’ai (essayé de) shooté(er) dans le ballon… ! ») Bref, mémorable.
Mais après l’effort, le réconfort : tit déjeuner sans l’ami Ricorée mais avec le copain Benco. Et puis, bien sûr, LE jeu intello du w-e. Celui que tu mets 15 min à comprendre et où tu passes les ¾ d’heure restants à essayer de te rattraper. Et puis franchement, morale de l’histoire selon moi : vaut mieux chauffer deux maisons sans pollution que tout un pays avec méga de pollution. Et toc !
Et à l’heure du déjeuner ça devient marrant, parce que tu te rends compte que, décidemment, ou bien t’étais bourré la veille quand t’as cru qu’il y avait du monde, ou bien une épidémie de fuite s’est répandue à la vitesse d’une traînée de poudre, mais c’est bizarre en tout cas… y’a plus personne ! Tant pis, mangeons dans la joie et la bonne humeur et puis rangeons et rentrons de même suite, dans les mêmes condition de joie et de bonne humeur, et même, même, d’un peu de chaleur (au fond de nos cœurs…). Certains reprocheront sans doute au retour d’avoir été un peu trop riche en potins (je vous renvoie, au hasard once again, au forum de l’Oratoire), mais un w-e sans gaffe est comme un jour sans soleil, un repas sans vin, une vie sans Tamia (interdiction de démentir, je vous préviens).
Tout ça pour dire que, rentrée fourbue, crade, fatiguée comme jamais, plus j’y repense et plus j’ai hâte de me remettre ça !
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Jeu 6 Mar - 14:04
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